Les Dires de Zeta: Les Droits des Animaux


Les humains qui s’inquiètent grandement des mauvais traitements infligés aux animaux qui se trouvent entre les mains des hommes sont sur la bonne voie d’oeuvrer dans l’orientation du Service-Envers-Autrui, ce qui ne devrait ni les surprendre ni ceux qui les connaissent bien. Le traitement des animaux destinés à l’abattoir fait montre de pures horreurs, ils sont entassés les uns sur les autres, au milieu de leurs propres excréments et sont piqués de produits chimiques qui rendent leur viande plus tendre mais n’ajoutent rien d’autre à leurs vies que la douleur de l’injection. La souffrance que subissent les animaux de laboratoire est encore plus atroce, en termes de soins chirurgicaux et post chirurgicaux où on n’a pas la moindre considération pour le confort de l’animal quand il faut délibérer sur le caractère nocif du produit chimique. Aucun de ces mauvais traitement n’est le moins du monde nécessaire, mais ils sont justifiés comme étant une nécessité industrielle ou alors pour faire progresser la médecine humaine, et tout est mensonge. La véritable raison de ces mauvais traitements est l’insensibilité des magnats du pouvoir qui dirigent ces affaires, qui se fichent bien de prendre en compte la souffrance qu’ils causent si cela doit leur prendre une minute de leur précieuse journée ou un malheureux sou de leur poche.

Quoi qu’il en soit, ceux qui se sentent concernés par les droits déchus aux animaux n’oeuvrent pas nécessairement complètement dans le Service-Envers-Autrui, où l’on pense aux autres au moins autant qu’à soi-même. Le test d’orientation véritable arrive quand l’entité doit faire un choix entre elle et les autres. Sous des conditions où prendre soin d’autrui n’est pas vraiment un sacrifice, mais peut-être simplement un désagrément voire même un plaisir, il n’y a pas de véritable test. Se soucier des animaux de compagnie n’est presque jamais un véritable test, car on les possède pour le plaisir, et non pour la corvée qu’ils représentent. Ils divertissent ou amusent leurs propriétaires, ils sont une extension de l’ego de leurs propriétaires, et la relation de maître à esclave apporte un sentiment de pouvoir aux propriétaires d’animaux de compagnie. S’occuper d’animaux domestiques est une pratique sans risque du Service-Envers-Autrui, de celle où les humains ont tous les atouts en jeu , et ne représente donc pas un véritable test quant au choix fait de se préoccuper d’autrui au même titre que de soi-même.