L’animal humain, depuis sa naissance, rencontre tellement d’objets de distraction que la communication avec son âme en est obscurcie. La faim, l’appel du sexe, la frayeur, la douleur: tout cela exige son centre d’intérêt. Les distractions d’ordre social ne sont pas moins tyranniques, et le camarade qui cherche sans arrêt à bavarder exige autant de concentration que ne le ferait un mal de tête lancinant. Ni l’un ni l’autre ne veulent déguerpir. Les humains qui veulent rester en contact avec leur moi profond connaissent de nombreuses techniques pour s’éloigner de ce qui les en distrait: de longues promenades, des retraites sauvages, la prière, le jardinage, la méditation. La pratique de base est de réduire le bruit alentour, de se mettre à l’écoute des appels venant d’en haut et de se concentrer sur le chant qu’essaie de chanter son âme. L’idée est d’éliminer toute distraction. Cela peut très bien se faire en repassant dans une endroit calme, en promenant le chien ou en faisant semblant de faire un petit somme, cela n’a aucune importance.
Si le monde physique vous distrait parfois, il fait pourtant partie de l’Univers de Dieu tout comme votre âme en fait partie. L’âme a conscience du monde physique, car ce sont autant de souvenirs que l’âme porte en elle, d’une incarnation à l’autre. Une entité bien intégrée dans le monde physique entretient une véritable communication avec l’univers de Dieu, en en célébrant les liens profonds. L’idée que la spiritualité est séparée du monde physique est propagée par des élites qui voudraient que seuls certains individus puissent se différencier du monde physique et comprendre le monde spirituel. Ceci est un non sens!