Les Dires de Zeta: Dominer


Chez les humains, la question de la domination et de la perte de contrôle n’est pas simple. C’est le fait de votre état, car vous vivez au milieu d’humains à tous les niveaux de développement spirituel et de tendances. Les extrêmes sont en présence, depuis le sadique qui cherche l’opportunité de torturer les autres, mentalement ou psychologiquement, pour les sentiment de puissance que cela lui apporte, jusqu’au saint qui partagerait la moitié de sa couverture avec un autre dans une tempête de neige. Le saint aura-t-il été dominé par le besoin d’un autre? Qu’en est il des amants, qui désirent l’union physique à ce point qu’ils décrivent la passion fusionnelle comme s’ils se noyaient dans l’amour ? N’est ce pas être dominé? Qu’en est il de la mère d’un jeune enfant, qui, voyant celui-ci en danger, prendrait sa place sans réfléchir. Cette mère n’est elle pas dominée par son désir de protéger ? Quelqu’un déciderait il de se précipiter à l’aide d’autrui, en allant au devant d’un déluge, et en étant ainsi dominé, se sentirait il trompé?

Il n’y a pas de réponse facile. Dans la 4ème Densité, au sein du Service-Envers-Autrui, la réponse est facile. On peut être dominé par les circonstances, mais pas par les autres entités. Quand quelqu’un est dominé par les circonstances, c’est comme pour le temps, l’orage ou un accident. Les entités du Service-Envers-Autrui ne désirent pas dominer les autres. Nous désirons que chacun ait la liberté de choisir sa propre issue, sa propre voie. Nous encourageons hautement les décisions personnelles. Les décisions personnelles des entités de l’orientation du Service-Envers-Autrui sont telles qu’elles ne heurtent pas les autres. Seule l’entité elle-même est affectée. Elles sont donc libres.

Cependant, dans votre condition humaine, où vous êtes entourés d’autres humains à tous les niveaux de développement spirituel et d’orientation, il est possible d’être dominé non par les circonstances, ni par un de vos choix personnel, mais par le désir d’un autre de dominer pour son propre sens de la sécurité ou par désir de puissance. C’est autre chose, et ceci a été abondamment porté à l’écran et décrit dans la littérature. Comment reconnaître que la frontière a été franchie? Les pleurs d’un enfant sont ils dominateurs? Vous dites que non. La danse d’un enfant au milieu d’une assemblée se veut elle dominatrice? Vous contemplez cela avec affection. La demande de l’épouse d’avoir du temps à elle en dehors de sa famille et de son travail se rapporte-t-elle à de la domination? Vous pensez à ce besoin sexuel et affectif, le prenez comme un compliment, une forme de désir.

Quand les demandes humaines deviennent elles dominatrices, et quand la réponse des humains à cette demande cesse-t-elle d’être de l’intérêt, pour devenir de la soumission? Question difficile. Pour vous affranchir de la domination, il serait mal de bloquer toute réponse compatissante. L’enfant pleure sans répit, car le parent ne sera pas dominé. Vous voyez ce que nous voulons dire. De la même façon, l’enfant qui est grand et qui réclame en pleurant de l’attention, cherchant à mobiliser l’attention quand d’autres lui font du mal, peut être traité comme l’enfant qui est en cette personne, ou être laissé pour compte. Quelle est la voie de la plus grande croissance spirituelle? Et cela est-ce de la domination?

En résumé, on ne peut répondre à cette question en ce qui concerne la condition humaine, où vous êtes appelés à faire le tri dans vos diverses exigences personnelles, selon les priorités appropriées. Chaque cas est différent. La frontière entre la compassion devant l’insécurité et l’immaturité des autres, et le fait d’être dominé, n’est pas facile à définir. Ceux qui sont plus au fait des questions spirituelles peuvent juger, et savent quand il est bon de donner aux autres ou que cela servira un égoïsme insatiable. On fait quelquefois des erreurs. C’est ainsi qu’on apprend. On peut être utilisé. On regrette. On peut manquer de répondre à une demande jugée rétrospectivement raisonnable, voire poignante. On regrette. Au final, on grandit, spirituellement et dans la sagesse.